Le recrutement des nouveaux médecins parfois un casse-tête

Le recrutement des nouveaux médecins parfois un casse-tête

mars 19, 2019 Non Par Benjamin

Le nombre des généralistes est en perpétuelle chute. De nombreuses villes, communes en France y sont confrontées. Aucune région n’est épargnée. Certaines sont même sinistrées avec des médecins complètement absents et un manque d’hôpitaux. La profession est vieillissante et les départs à la retraite ne font qu’accentuer cette pénurie. Il est donc difficile parfois pour certaines villes de trouver un nouveau médecin

La spécialisation en constante augmentation

La durée des études de 9 à 11 ans pondère d’autant plus le numerus clausus. Il y a certes plus d’étudiants en deuxième année, mais ils ne seront médecins que dans une dizaine d’années et tous ne deviendront pas généralistes. Les étudiants préfèrent la pédiatrie, la gynécologie. La médecine générale n’attire plus les candidats. Dans les régions les plus touchées, les patients sont parfois forcés de faire plusieurs kilomètres pour se faire soigner. Moins de médecins, c’est aussi un temps d’attente plus important pour une consultation. Tous les généralistes n’exercent pas en cabinet. Certains pratiquent à l’hôpital. L’ouverture des frontières à la population médicale permet quelque peu d’enrayer cette pénurie, mais pas suffisamment.

Une pénurie grandissante

Avec plus de 50.000 étudiants qui échouent la première année, de nombreux étudiants sont contraints de partir à l’étranger pour suivre une formation. Aujourd’hui, les maires rivalisent d’ingéniosité pour trouver la perle rare. Petites annonces, cabinets de recrutement, praticiens étrangers, tous les moyens sont bons pour dénicher un généraliste. En France, cette pénurie est devenue un grave problème social, humain qui met en cause l’avenir, la santé de bien des patients. Pour les généralistes, on compte de plus en plus de femmes. Elles représentent plus de 48% des effectifs. La profession se développe autrement, maisons de santé ou encore via le salariat. Ces nouvelles organisations sont nécessaires pour faire face aux graves inégalités qui se creusent constamment en France.